vendredi 18 juillet 2008

Remontant de l’atelier vers l’habitation par les escaliers extérieurs, j’ai vu quelque chose bouger dans les hautes herbes le longeant. J’ai cherché à trouver ce que c’était avec ma lampe de poche, mais je n’ai que vue les feuilles et herbes bouger avec ce petit bruissement caractéristique des feuilles se caressant. Mes jambes en coton, le sang dans les talons, je n’ai pas poussé mes recherches plus loin. Pas à pénibles pas, regardant derrière et devant et en haut et sur les côtés, je suis parvenu à entrer sans mal, mais essoufflé dans l’habitation.

Une vitre en verre ferme le haut de la porte d’entrée. Elle laisse passer un peu de lumière la journée. Le soir, c’est l’éclairage extérieur qui laisse paraître des faisceaux de lumières. Ce spot se déclenche par détection de mouvement.

Appuyé contre la porte d’entrée, je souffle. Mon souffle se coupe quand je vois le spot extérieur se rallumer, juste derrière moi où six centimètres de bois me sépare d’une présence inconnue.

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