jeudi 21 août 2008

Le réveille des sens

Je suis effrayé. Je ne comprends pas. J’ai peur de découvrir des traces sur mon corps car à chaque mouvement, se sont des points de douleur qui transpercent ma peau, comme des piques qui la traverseraient de part en part. Je ne suis pas un vampire, je ne suis qu’un petit bonhomme rondouillard perdu au milieu de la forêt.

Toujours assis parterre, je regarde autours de moi, explore chaque coin de la pièce. Mes yeux s’arrêtent sur la porte-fenêtre car même en plein jour, je distingue à sa partie supérieure, cette même lumière bleue qui m’a absorbé cette nuit. Je fronce les sourcils car je n’ai pas mes lunettes et distingue une forme ronde avec trois points lumineux, le départ de la lumière. Je me lève avec peine, perd un peu l’équilibre et franchis les deux pas nécessaires jusqu’à la porte-fenêtre. Ma vision est brouillée, mais je distingues à présent ce qui brille: une petit lampe de poche pastille, customisée Spiderman, collée sur le linteau. Je reste perplexe, pensif et essaie de trouver quelques sens de dérision, mais l’angoisse et toujours présente; si tout cela n’était que le fruit du hasard? Qu’un rêve?

J’écarte cette hypothèse car je ne peux expliquer les habits, ma nudité et les douleurs que je ressens à chaque mouvement. Ma tête me fait mal. Elle tonne comme une tempête et mes douleurs corporelles sont des éclaires. Sur la table du coin à manger, je trouver mon téléphone mobile sans batterie. Je l’avais rechargé hier. Il ne s’est jamais déchargé si vite.

Je cours vérifier toutes les portes et fenêtres. Elles sont toutes fermées. Donc pas de risque que quelqu’un soit entré. Un frisson parcours mon corps. Je croise mes bras et marche la tête vide vers la douche.

Sous la douche tout semble retrouver un sens calme et sans peur. Je commence à me détendre comme chacun de mes muscles qui se lâchent à grands coups de frissons. Ma peau de chair de poule passe à douce comme de la soie. Le savon parcours chacune de mes fromes, commençant par le tête, descendant le long du coup, se faufilant entre mes poils de torse, caresse mes tétons qui se durcissent au contact de l’eau, comme si un doigt les caressaient. Je soupir enfin, la tension se relâche pour en laisser place à d’autres beaucoup plus agréable. Mes mains couvertes de savon liquide au parfum de vanille éparpillent la mousse blanche et onctueuse. Appuyé contre le mur, je laisse l’eau faire son office et mes mains l’accompagné dans les méandres cet instant.