mercredi 9 juillet 2008

lessive aux abords 1

La nuit est très inspirante ici. Ici ou il fait 12 degrés au mois de juillet. J’attends la neige pour bientôt question de remettre les pneus neiges ou de sortir les chaînes, non plus pour enchaîner les vaches aux poteaux mais pour espérer quitter la région en cas d'extrême urgence. Je suis sous choc. Je ne sais pas par ou commencer. Les images sont encore présentes, trop fortes. Peut-être devrais-je simplement faire un dessin.
J’ai fait une lessive ce soir. Rien de très extraordinaire, mais c’est quand j’ai étendu le linge sur l'étendage pliable, à l’intérieur, devant la porte-fenêtre qui mène à la terrasse que c’est arrivé.
La, je suis calme, dans mon lit, au chaud. Mon coeur est encore en état de choc car il bat comme un poisson hors de l’eau. Pas bien. Je pense que je devrai transpirer, mais il fait trop froid. Je pense que j’aurai du partir en courant, sauter dans ma voiture, prendre mes jambes à mon coup, partir, via, boum, départ. Mais je n’ai pas osé ressortir depuis que c’est arrivé.
Je suis dans le lit. Les portes fermées à clef, je ne devrai rien risquer. Seul le bruit du ventilateur et de mes doigts tremblants frappants les touches chaudes de mon ordinateur sont audibles. Ha, si encore un petit bruit, celui de mon sang qui s’échappe dans mes oreilles aux rythmes des battements saccadés de mon coeurs.

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